Mondialisation/Régionalisation ?  

Deux façons d’internationaliser ou de globaliser l’économie d’un pays : 

• La mondialisation (1980-2008) consiste à fractionner et à fragmenter sans limite les chaînes de valeur.

Cela consiste à produire n’importe où, avec n’importe qui, n’importe quoi, n’importe comment, pourvu que cela rapporte, même s’il s’agit de détruire la nature, d’être prédateur de matières premières et de polluer…

Cette mondialisation sauvage a été rapide mais a engendré des méfaits :

• Délocalisations massives des pays de l’OCDE entraînant le populisme ;
• Dérégulation financière, fiscale, budgétaire conduisant à la crise financière de 2008 ;
• Disparités, déséquilibres et inégalités dans la répartition des richesses.

Ces méfaits ont été dénoncés par le Président de la République, Emmanuel Macron à Davos. 

• La régionalisation qui consiste à s’associer entre pays voisins (UE, Alena, Asean) pour tirer avantage de :
  • La proximité avec le compactage des chaînes de valeur et la réduction des coûts de transport ;
  • La complémentarité géographique, climatique ou de différence de niveau de développement qui facilite les co-localisations et co-productions avec un pied au Nord, un pied au Sud, le partenariat et le partage de la valeur ajoutée. La co-localisation qui se développe fait que le concept de délocalisation est obsolète ;
  • La solidarité pour réduire les risques à venir (migration, terrorisme…) ou potentiels (risques de change). 

A n’en pas douter, la régionalisation Nord/Sud dans l’espace Afrique-Méditerranée-Europe a le vent en poupe. « La mondialisation, c’est trop grand et le retour au niveau national, c’est trop petit ».